/image%2F1380788%2F20141228%2Fob_8f6bd1_1909868-12043975460-5833-n.jpg "cahier de sable. Hauts faits de la littérature")
Top articles
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le non écho
Qu'est-ce que tu as à te morfondre comme ça, à avoir mal à la tête au ventre et fichu mal de pied qui t'empêche tout réconfort martial, et même de dorer tes maux au froid soleil..? Je suis revenue triste, la tête un peu fêlée - un morceau est resté au...
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scène de nuit colère blanche
- Certaines histoires deviennent petites, ou est-ce que sous certaine lumière elles apparaissent telles qu’elles sont, mon ombre dedans se débattant dans des répliques trop étroites...- Nous répétons des scènes réelles qui, dépassant la fiction, redeviennent...
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separation des elements
Du sommet de l'Acropole, aux traces de pieds d Athéna, on ne voit pas la mer, on voit la marée urbaine qui s étire et grimpe sur les collines, suffoquant dans son propre nuage de pollution. Il faut aller la chercher au Pirée. J y vais, je descends par...
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Fleur, fantôme et papillon d'hiver
Le papillon s'était-il envolé...? A t-il disparu avec la lumière, reviendra-t-il avec la lumière?Se demandait la fleur, - et ne disons pas qu'elle fanait tout à fait sous ces trop lourdes questions- mais ses pétales se refermaient avec la nuit qui venait...
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vendeurs de gradins de rêve
Nous serions quelques vrais faux parisiens à une mini terrasse de café genre kabylle comme il y en a encore une douzaine à Paname, sur un grand boulevard qui monte et qui descend, plutôt calme à la mi-nuit, à rafraîchir et rassassier les corps martiaux...
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l'été au galop
Je ne vais pas laisser à la fausse urgence le plaisir de m'arracher si vite à l'été. J'ai écumé les routes de Normandie dans une voiture qui, tombant en panne, offrait à ses passagères - trois femmes, trois peaux, trois sourires - un rab de soleil sauvage...
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fin d'été
Le retour des Parisiens (mais faut-il appeler Pharisiens ceux qui ne vivent qu'aux terrasses des restaurants et cafés de la place Bobo Ier, effleurant leur quartier comme des ombres, sans en connaître les recoins et les réels habitants?) (voilà une remarque...
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Faire la joie
Nuit mexicaine rêvée... L'espace se remplit de regards, de sons et d'odeurs; des épices de Haïti et des rires profonds, des pas de danse grossièrement esquissés, des chansons argentines et Boris Vian joue de la bandonéonette, des mains battent en rythme...
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des êtres se rencontrent et...
cher inconnu très connu, Imagine la scène. Il fait beau, il est l'heure de-, je vais à mon café portugais. Je passe devant les tables et je remarque sans remarquer que quelqu'un lit à cette terrasse. Sans que je leur demande quoi que ce soit mes pupilles...
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pays sans poussière
Matin : l'air est froid, le soleil fait un pâle effort pour m'accueillir, je suis triste. Je traîne ma tristesse chez les Portugais, relents d'Afrique : des hommes réunis qui parlent fort rient et s'engueulent aux éclats, des cartes,le foot à la télé,...
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l'air du désert
La chaleur écrase et le vent du désert s’infiltre jusqu'au coin de l’œil. Nous allons (partie d’un nous ancien qui marchait sur les routes de France). De l’ambassade de France aux micros des activistes allemands maliens ou burkinabe, dans toutes les bouches...
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constellations éphémères
Le voile se lève sur têtes des fêtes anciennes. Je trouve des corps et des voix de dix ans d'existence de ma vie, assis dans leur lieu, plus ou moins connus et figés dans leur pose, visages souriants aux mêmes rides, crânes garnis ou dégarnis assortis...
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la loi du voyageur
- alors tu pars? - oui... - Tu ne veux pas changer ton billet? - Si, je le changerais volontiers , maintenant que j'ai traversé les brousses et les fièvres rouges, que j'ai vu les grands arbres prendre sous l'éblouissante lune des airs de statues de Michel...
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Pourquoi je suis restée en Grèce (III) famille d'êtres mortels
C'est le dimanche d'un week end de fête, veille d'un "lundi pur", lundi propre : une fête qui commémore le grand nettoyage des ménagères avant le carême, où l'on mange du tarama en regardant les grands cerf-volants que les enfants lancent dans le ciel....
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La ruine du Royaume
Les portes du Royaume étaient encore ouvertes, je suis entrée. Entre les habitants se répercute l'écho : "mais où étais tu donc passée... disparu... partie en vacances... tu nous as manqué...tu devrais rester ici toujours"... Toujours... Et les mains...
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envol
Je crochète les bras en croix d'un homme parapente. Il prétend par d'énormes coups de reins s'élever dans les airs, sans profiter de l'élan d'un saut d'ange depuis une hauteur, comme précédemment, où il se jetait de la falaise vers l'étendue noire d'un...
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épisodes 2 et suivants ; l afrique brule la raison
-Je vous vois pressés d'arriver à Bamako,qui voyage? -Lui, le Malien de Montreuil, -Lui seul? -Oui... -Vous êtes pressé...,je vais trouver une solution, attendez... il disparaît et du chapeau de la nuit sort un autre Ivoirien qui raconte en riant morceaux...
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La nuit tous les éboueurs sont blancs
Les jours sont cléments, le froid menace puis s'en va, quand j'ouvre les yeux le soleil m'attend, me trace le chemin jusqu'à la terrasse du café portugais avec vue sur frêles arbres plantés dans le béton, le soleil dore tendrement les feuilles orangées...
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Le soleil des collines d'août
Il est tard déjà, je ne devrais pas, mais comme d'autres prient, j'ai besoin de rendre hommage à mon lieu par quelques mots; tisser le texte de notre au revoir. J'ai marché une dernière fois dans l'heure qui est la mienne, celle d'été qu'on nous reprendra...
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à l'oreille
SPREZZATURA N°5 - Printemps-été 2013 À l’oreille Collectif , Pour qui sonne l’inouï Sandrick Le Maguer , La musique et la danse Jean-Philippe Rameau , Préfaces harmoniques Stéphane Marie , La fugue du monde Métie Navajo , À la grâce du duende Maîtres...
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Le Portugal par la mer
Les pages du cahier de sable sont restées blanches tandis que se couvraient celles des carnets de voyage (le carnet parisien d'abord, le tout petit caderno de significados d'écolier acheté dans un grosse bourgade proche de Porto, et le joli carnet de...
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la vie saltimbanque
Au sommet Connex de Beauregard un Chinois un Argentin un Tunisien encadrés de deux chevelures féminines opposées regardent le Vercors les lacs bleu vert de Laffrey et pointent encore en direction de Moscou, Tunis, sans doute la Chine d'où viennent la...
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l'eau des arbres
Quitter enfin la ville un jour de soleil après des adieux au berger des bergers portugais, quitter l'autoroute, longer les crues, les arbres baignent jusqu'à mi tronc, se dressent sur pointes de racines pour tenir tête hors de l'eau, les petites maisons...
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montagne d'hiverété
Sur le balcon la pigeonne protège ses deux petits oisillons qui viennent juste de craquer la coquille fine de leur oeuf. Lui veille sur mon sommeil, même en dormant. - Hey bro', nous avons gravi la montagne magique en rêve, nous voilà revenus au sommet...
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jour de belle tristesse, pour celle qui n'est plus
Il faut écrire la tristesse, marcher la peine jusqu'au jardin du souvenir, qui existe, qui se trouve derrière le Crématorium du Père Lachaise, un dimanche ensoleillé qui ne devrait se préoccuper que du lendemain qui pleurniche d'aller à l'école... Il...